Generation XYZ

Génération X, Y et Z… Késaco?

Les caractéristiques des générations et leurs différences

S’il existe bien une seule jeunesse, elle se compose de profils multiples en fonction des générations.

Il faut aujourd’hui alors la distinguer en deux catégories principales :

La génération Y d’un côté et la génération Z de l’autre. Chacune d’elle ayant ses spécificités et, de plus en plus, ses influences sociétales et marketing.
La génération X quant à elle, illustre les personnes nées entre 1965 et 1977.

Quelles sont  leurs particularités ? Quelles sont leurs différences?

Génération X ou « l’expérience»

Nous ne sommes certainement pas des “vieillards” mais c’est certain, un écart imparable s’est creusé avec nos descendants. Un écart de génération, notamment dû aux nouvelles technologies. C’est une des caractéristiques de la génération X.

Quand aujourd’hui un enfant de 5 ans sait déjà manier la tablette avec une facilité déconcertante, Sonia, 41 ans, a découvert internet à l’âge de 18 ans ! Le fameux 56K, mais déjà une révolution à l’époque ! On comprend alors mieux l’engrenage de ces différences !

Ayant une conception pyramidale notamment de l’entreprise, la génération X est loyale, travailleuse et organisée, mais de nos jours la plus fragile quant au chômage et aux sacrifices sociaux de notre société.
Elle pourra sembler manquer d’ouverture d’esprit et d’adaptation pour les plus jeunes.

La génération Y, la génération de la crise ?

Nés entre 1980 et 1995, soit l’apparition d’internet, les Y peuvent être parfois considérés comme « sacrifiés », à une époque alors où il leur fallut allier stabilité d’emploi et vie privée, en pleine crise.
Aidée par son sens de l’adaptation, sa facilité d’apprentissage et son autonomie, cette génération commence cependant à démontrer un début de perte du sens de la hiérarchie et un engagement collectif alors moindre, même si l’envie collaborative reste toujours présente.

Génération Z, l’innovation et la technologie

Nés après 1995, ils sont synonymes de l’ouverture à l’international.
Totalement connectés aux nouvelles technologies, ils priment parfois leurs réseaux aux études, sont autonomes, ouverts et entrepreneurs dans l’âme.

Leurs soifs d’idées novatrices et d’indépendance ont tendance à les rendre impatients et exigeants, voire parfois dispersés. S’imposant comme des leaders, l’esprit d’équipe se perd face aux Y et se creuse amplement face aux X.

On comprendra aisément que ces générations ont évolué en toute logique avec leur époque, les outils dédiés et la variance inévitable de notre société. L’institution scolaire étant en lien direct également bien sûr.

Il est plutôt intéressant de trouver un équilibre entre ces générations distinctes. Les caractéristiques des générations qui les séparent, peuvent  leur permettre de s’apporter des solutions, contrebalancer les points faibles des uns pour comprendre les points forts des autres et les apprivoiser.

S’approprier les expériences positives de chacun dans un but de construction et de projet communs. Revenir au « charme à l’ancienne » et à certaines valeurs primordiales, quand les réseaux sociaux polluent parfois l’esprit, dénaturant paradoxalement les relations sociales et le réel que l’on pensait immuable. Est-ce utopiste… ?

Tout ceci en attendant la révélation de la future génération Alpha, nouvelle concurrente à l’approche, qui galope presque déjà.